Foire aux questions

Uniquement des aciers spéciaux produits principalement par Columbus, Deddaciai et parfois Reynolds, parce qu’ils sont géographiquement plus près de l’atelier.

Pour autant PechTregon n’a aucune préférence de crémerie : Columbus, Reynolds, Deddaccaï, Tange, Kaseï, KVA… produisent tous des tubes d’aciers spéciaux étirés d’excellente qualité. Mais le Japon et les USA sont un peu loin d’ici, et de plus assez mal distribués sous nos contrées. Alors autant lier le (presque) local aux contraintes d’approvisionnement.

Un beau tube de vélo est un alliage d’acier et d’autres composés : chrome, nickel, manganèse, molybdène, vanadium… qui en améliorent grandement les caractéristiques mécaniques, et limitent la détérioration de ces caractéristiques lors de la soudure. Le façonnage des tubes par étirage, la différenciation des épaisseurs et la longueur des renforts du tube selon la zone (centrale ou extrémités soudées), le diamètre du tube et enfin les traitements thermiques apportés au tube après sa production vont définir ses caractéristiques mécaniques. Savamment choisis selon les caractéristiques recherchées, élasticité et rigidité, distillés dans la construction d’un cadre, apporteront filtration des vibrations, rendement et nervosité, sans pour autant nuire au confort légendaire d’un chassis en aciers spéciaux.

PechTregon ne produit pas de cadres dans ces deux matériaux, dont l’assemblage soudé nécessite un inertage gazeux lors de la fabrication. Il s’agit d’injecter de l’argon dans les tubes lors de l’assemblage afin d’empêcher toute oxydation interne dans cette phase de fusion.

L’atelier PechTregon produira peut-être des cadres inox à l’avenir, mais cela n’est pas encore d’actualité.

PechTregon n’a aucune préférence de crémerie : Columbus, Reynolds, Deddaccaï, Tange, Kaseï, KVA… produisent tous des tubes d’aciers spéciaux étirés d’excellente qualité. Mais le Japon et les USA sont un peu loin d’ici, et de plus assez mal distribués sous nos contrées. Alors autant lier le (presque) local aux contraintes d’approvisionnement.

Aussi, PechTregon utilise principalement des tubes provenant de Columbus, Deddaciai et parfois Reynolds.

La brasure est un procédé d’assemblage des métaux hétérogènes. C’est à dire qu’elle permet d’assembler des métaux différents mais néanmoins compatibles entre eux, grâce à la fusion d’un alliage (de laiton, d’argent, d’étain…) à une température inférieure de celle des pièces à assembler. La brasure agit comme un « collage » car elle n’altère pas l’intégrité des pièces d’origine. Elle est de plus réversible : une chauffe au chalumeau permet de re-fondre un cordon de brasure et dans de nombreux cas de dissocier les pièces assemblées. La brasure est utilisée à l’atelier pour assembler toute la petite « quincaillerie » : œillets de porte-bidon, diabolo et insert de garde boue ou de porte bagages, routage et passage de câbles, et bien sur le badge en inox du Cerf sur la douille de direction des vélos PechTregon.

La soudo-brasure, qui n’est pas pratiquée à l’atelier PechTregon, permet l’assemblage complet d’un chassis de vélo. La Fraise, Menhir, Cattin, Jolie Rouge, Itinérances, Victoire, et bien d’autre encore, utilisent la soudobrasure dans la construction de leur cadres de vélo.

Il s’agit d’un procédé de soudage autogène (matières de même nature : acier pour acier, aluminium pour aluminium…) par micro arc électrique formé entre une électrode de Tungstène affutée et la matière à souder. La matière entre en fusion quasi instantanément (+/-1600°c) et l’on vient déposer une baguette de métal d’apport du même matériau que celui que l’on souhaite assembler. Celle-ci vient se mélanger dans le bain de fusion, créant le cordon de soudure.

TIG est l’abréviation de Tungstène Inert Gas, autrement dit soudure au Tungtène sous atmosphère inerte : le gaz Argon qui sort de la torche de soudure crée une atmosphère exemptée d’oxygène, et protège le cordon de soudure de l’oxydation immédiate durant la phase de soudage.

Le châssis, c’est à dire la partie structurelle du cadre, est intégralement soudé au TIG. Par contre toute une partie de la petite « quincaillerie », les butées de gaine, routage de durites, œillets de porte-bidon, etc, sont brasés au chalumeau.

Concevoir et fabriquer un cadre ou une fourche est la base du travail de PechTregon. Il est donc bien évidement possible de ne commander que cette partie.

Si vous ne maitrisez pas les standards et les compatibilités des pièces et composants de vélo, alors mieux vaut confier à l’atelier le soin de s’en charger pour vous. Cela permettra en outre une meilleur cohérence tant d’un point de vu technique qu’esthétique dans le montage de votre machine. PechTregon travaille avec les meilleurs composants, autant que faire se peut, européens ou internationaux : Hope, SON, Chris King, SineWave, Campagnolo, Berthoud…

La première condition est qu’il soit en acier. Si tel est le cas, une modification ou une réparation sont possibles. Une première prise de contact par mail avec photos suivie d’un coup de fil sont alors la première démarche à effectuer (tarifs sur devis).

PechTregon effectue l’entretien des vélos produits à l’atelier lorsque cela s’avère nécessaire. Pour autant, l’atelier n’est en aucun cas un atelier-boutique de réparation et de mécanique de vélo. De nombreux vélocistes, comme des associations de recyclage de vélos, dont c’est le métier et la vocation, sont déjà là pour vous servir dans l’entretien de vos montures. Merci donc de faire appel à eux.

Les cadres et fourches PechTregon sont essentiellement thermolaqués, selon un procédé de dépôt de poudre électrostatique cuite ensuite à 190/200°c. Il s’agit de la peinture offrant de loin la plus grande résistance. Une première couche d’apprêt epoxy anti-corrosion est appliquée, suivie d’une première cuisson. Vient ensuite la couleur, suivie d’une seconde cuisson. Et enfin selon la finition choisie un verni qui peut être irisé, contenir des paillettes métalisées, être coloré, etc.

L’atelier Daniel avec lequel PechTregon travail, propose une large palette des finitions disponibles chez Prismatic Powders et Tiger powdercoatings.

Pour des peintures avec lettres peintes, dégradés, liserets ou décorations « spéciales », PechTregon fait appel à https://www.instagram.com/brendamachin/, http://brevetcycles.com ou Painted by Cyfac qui mettront en œuvre tout leur savoir-faire afin de satisfaire vos moindres désirs colorés (tarifs sur devis)

C’est bien sûr envisageable. Une première prise de contact par mail avec photos suivie d’un coup de fil sont alors la première démarche à effectuer (tarifs sur devis).

C’est bien sûr possible, et n’hésitez pas à passer me voir, mais uniquement sur rendez-vous. L’atelier est habituellement en fonctionnement du lundi au vendredi. Appelez un peu avant ou envoyez un courriel pour être sûr de pouvoir être accueilli.

Non, en aucun cas, les visites sont possibles exclusivement sur rendez-vous. Merci de bien vouloir contacter PechTregon par mail ou de téléphoner dans tous les cas avant de venir.

Des stages ou formations ne sont pas d’actualité, mais sait-on jamais ! Pour le moment Andréas BEHRENS des cycles La Fraise, François CAU d’Edelbike et François COPONET d’Itinérances proposent des formations payantes afin de réaliser vous-même votre propre cadre tout en étant bien accompagné. Merci de prendre contact avec eux.

Les cadres PechTregon sont identifiables par un blason en inox brasé sur la douille de direction. Une plaque constructeur numérotée avec le prénom et l’initiale du nom du/de la propriétaire est collée sur le cadre. Enfin un badge QR code Paravol désormais obligatoire sera également apposé sur votre cadre le plus discrètement possible.